Il est important de prendre en compte certains éléments lors de la création d’une micro-entreprise.
Tout d’abord, sachez que choisir le statut de micro-entrepreneur ou d’auto-entrepreneur c’est opter pour un régime simplifié. Ce régime facilite la création d’une société à but lucratif. Les démarches administratives, sociales et fiscales sont ainsi allégées.
Ce n’est pas merveilleux ça !
Quelles sont les conditions pour créer sa micro-entreprise ?
Pour devenir micro-entrepreneur, il suffit de remplir certaines conditions :
- disposer d’une adresse physique en France,
- être majeur ou mineur émancipé,
- disposer d’une carte de séjour temporaire (pour les ressortissants hors Union Européenne),
- ne pas être travailleur non salarié.
De plus, il est primordial d’avoir quelques notions en comptabilité et en gestion.
A la création de votre micro-entreprise, vous serez libre de déterminer le type d’activité que vous voulez exercer : commerciale, libérale ou artisanale.
1. L’activité commerciale
Sont définis les entreprises ayant une activité commerciale celles qui effectuent des actes de commerce et les personnes qui sont commerçantes. Elles sont tenues de s’immatriculer au registre du commerce et des sociétés.
2. L’activité artisanale
Les entreprises employant pas plus de 10 salariés et qui exercent des activités de production, de réparation, transformation ou prestation de services artisanales.
Les métiers de l’alimentation (boulanger, boucher, chocolatiers etc.), les métiers du bâtiment et de la production et les services artisanaux (coiffeur, couturiers, maroquiniers, etc.) sont des activités artisanales.
Les entreprises artisanales doivent s’immatriculer au répertoire des métiers. Lorsque l’activité est exercée en société et/ou en activité commerciale, elles doivent s’immatriculer au registre du commerce et des sociétés.
Important : un stage de préparation à l’installation est obligatoire. Vous devrez le faire avant d’effectuer votre demande d’immatriculation.
- Embaucher entre le 1er août 2020 et le 31 janvier 2021
- Jeune de moins de 26 ans en CDI, CDI intérimaire ou en CDD de trois mois minimum
- Rémunération jusqu’à deux fois le montant horaire du SMIC
- Les renouvellements d’un contrat débuté avant le 1er août 2020 n’ouvre pas droit à l’aide . Seul les embauches nouvelles comptes
- Si l’employeur rompt le contrat avant une période de 3 mois, il ne percevra pas l’aide
- Aucun licenciement économique sur le poste depuis le 1er janvier 2020
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3. L’activité libérale
On retrouve dans les activités libérales les métiers d’avocats, médecins, dentistes, experts-comptables, notaires, infirmiers, sages-femme, vétérinaires, pharmaciens, architectes, etc…
Les activités libérales sont exercées sous la responsabilité et les qualifications professionnelles de l’entrepreneur. Les entreprises qui exercent en activités libérales sont classées en deux catégories : les réglementés et les non réglementés. Pour les exercices réglementés, elles sont régies par des règles déontologiques qui sont propres aux métiers.
Prenons l’exemple d’un micro-entrepreneur souhaitant travailler avec un site e-commerce. Il est possible d’exercer dans le cadre de votre micro-entreprise sous différentes situations : à titre principal, en tant qu’étudiant, demandeur d’emploi, salarié, retraité, dirigeant.
Néanmoins, certaines professions ne peuvent exercer sous ce régime dans ce contexte :
- les activités agricoles de la Mutualité Agricole
- les marchands de bien ou agents immobiliers,
- les professions libérales : notaires, magistrats, expert-comptable, indépendants des caisses Cipav, CNVA, CARSAT
- les pharmaciens, médecins, infirmiers
- etc.
4. Les avantages du régime micro-entrepreneur
L’un des avantages majeurs de la micro-entreprise est que les démarches de créations comparées à la SARL ou encore à la SAS sont simplifiées. Second avantage et pas des moindres, il n’y a pas d’apport en capital à mettre lors de la création. Le montant des cotisations sociales est proportionnel au CA. En d’autres termes, si vous n’enregistrez pas de recette, vous n’aurez pas de cotisations à verser. La comptabilité du micro-entrepreneur est elle aussi simplifié. Un livre de recette et un registre des achats sont amplement suffisant.
Mais en cas de besoin, n’hésitez pas à faire appel à un cabinet d’expertise comptable, si cela vous dépasse.
Par ailleurs, grâce à l’Aide à la Création d’Entreprise (ACRE), il est possible d’avoir une réduction des charges sociales. Il est également possible de bénéficier de la franchise en base de TVA.
5. Les démarches pour créer son micro-entreprise
Premièrement, vous devez faire une déclaration d’activité en remplissant un formulaire dédié au micro-entrepreneur et immatriculer votre entreprise afin d’obtenir l’extrait K micro-entrepreneur.
Pour se faire, rien de plus simple, rendez-vous sur le site de l’URSSAF : Créer mon auto entreprise
Autre petite précision, n’oubliez pas de créer un compte bancaire au nom de votre entreprise individuelle. Et veiller à ne pas mélanger les dépenses de nature personnelles et professionnelles dans ce compte.
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